Mesures sur images |
La fonction de mesures sur images permet le calcul direct des dimensions réelles des objets à partir de leurs images.
Son couplage au Comparateur et au Formulateur permet de visualiser et comparer la répartition spatiale des mesures avec celle d'autres séries et d'exprimer la formule dimensionnelle.
Sa mémoire active conserve les mesures effectuées et les différents paramètres des images.
L'étalonnage et l'autofocus garantissent la validités des mesures, sans réétalonnage des images et quelque soit la longueur focale utilisée par l'appareil photo lors de la prise de vue.
La fonction est activée en mode "Graphique" (onglet "Paramètres").
Le bouton "Ouvrir..." permet de sélectionner et d'ouvrir plusieurs images simultanément. Les images se rapportant à une même série de mesures (un échantillon) doivent être affectées d'une même couleur (rouge, verte, bleue ou noire).
Le bouton voisin "+" permet d'ouvrir des images tout en spécifiant préalablement une couleur de série. Il permet également d'activer la saisie LiveView grâce à une caméra vidéo.
Les informations transmises au Comparateur et au Formulateur sont regroupées par couleur. Ainsi, plusieurs images appartenant à une même couleur sont traitées comme une seule image virtuelle.
Le zoom est activé par la molette de la souris, celle-ci étant posée sur l'image. Le facteur de grossissement de l'image apparaît sous la vignette (x 0,73 dans l'exemple de la figure 1). Un clic de souris sur cette valeur (deux dans le cas où l'image à été prise au zoom, c'est à dire possède un grossissement intrinsèque supérieur à un) réinitialise le zoom à 1,00.
Les mesures effectuées sur les images sont indépendantes du zoom utilisé sur chacune d'elles.
Le déplacement latéral des images se fait par déplacement de la souris sur leur vignette, bouton gauche enfoncé. Un cadre rouge matérialise sur la vignette la partie de l'image actuellement affichée à l'écran. Le déplacement n'est possible que lorsque l'image est plus grande que la zone d'affichage et le curseur posé sur la vignette prend alors la forme d'une main. Le mouvement s'arrête dès que la souris est relâchée. Essayez le déplacement par petites touches successives. Les flèches de direction du clavier (haut, bas, gauche et droite) permettent de déplacer l'image par plus petites touches, ce qui facilite le pointage lors de forts grossissements.
Le système de mesure doit avoir été étalonné avant de pouvoir effectuer des mesures valables. Le bouton "Étalonner" active un assistant rapide qui guide dans ce processus. Le bouton "+" à sa droite active l'assistant avec des possibilités supplémentaires. Il est indispensable de définir au moins un étalon générique pour le système de mesure. Cet étalon générique est appliqué à toute nouvelle image ouverte dans le Mesureur. En l'absence c'est l'étalon UNITE, toujours présent, qui est appliqué.
Il est possible, et même souhaitable, de définir plusieurs étalons génériques. Chacun d'eux correspondant à un état particulier du système optique utilisé (par exemple à un objectif du microscope). Les étalons génériques sont toujours conservés d'une utilisation à la suivante.
Le choix de l'étalon à utiliser pour effectuer des mesures sur une image est lié à l'état du système optique utilisé lors de la prise de vue.
Un étalonnage spécifique de chaque image est également possible. L'étalon ainsi défini n'est alors appliqué qu'à cette image là.
Lors de la fermeture d'une image avec mémoire active l'image est mémorisée avec son référentiel de mesure : son étalonnage devient spécifique. Ceci permet de retrouver toutes les valeurs numériques lors de la "réouverture" de l'image avec mémoire active. Le processus complet d'étalonnage est décrit ici.
Sous certaines conditions d'initialisation préalable et d'utilisation, l'autofocus garantit que les mesures de dimensions sont indépendantes de la longueur focale utilisée lors de la prise de vue.
Le fonctionnement de l'autofocus est matérialisé par le voyant "AF" qui s'allume en vert. Un clic de souris sur "AF" active l'assistant d'autofocus. | ![]() |
En général plusieurs images sont nécessaires pour réaliser un nombre suffisant de mesures. Ces images sont ouvertes simultanément dans le Mesureur. Dès qu'une image est fermée, les mesures qu'elle contient disparaissent du Formulateur et donc du résultat final.
Lorsque de nombreuses images sont nécessaires pour réaliser les mesures, il peut être plus facile de réduire le nombre d'images simultanément ouvertes dans le Mesureur.
Le fonctionnement en Flux d'images est introduit à cet effet : les mesures effectuées sur les images sont conservées par le Calculateur (Formulateur et Comparateur), donc dans le résultat, lorsque les images sont fermées après que des mesures aient été réalisées. D'autres images peuvent alors être ouvertes et mesurées avec l'étalon qui leur correspond, éventuellement différent des précédents. Les nouvelles mesures sont ajoutées à celles déjà contenues dans le Calculateur. Le résultat final est calculé sur l'ensemble des mesures effectuées.
Ce fonctionnement présente notamment l'avantage de pouvoir mixer des mesures issues d'images affectées d'étalons différents (rappelons que hors Flux d'images, toutes les images d'une série sont obligatoirement affectées du même étalon).
La mise en œuvre des flux d'images se fait sur le volet Paramètres du Calculateur, comme le montre la figure 11 ci-dessous. Elle affecte toutes les séries.
![]() fig. 1.1 - Activation des Flux d'images. | L'effacement total des données, lorsqu'elles ne sont plus utiles, se fait par le bouton "Effacer" du Formulateur ou du Comparateur. L'enregistrement des données dans un fichier et leur copie dans le presse-papier portent sur l'ensemble des données affichées dans le Formulateur. L'attention des utilisateurs est attirée sur le risque d'erreur dû au mélange des données qui se produirait si des mesures portant sur de nouveaux objets étaient introduites dans un Formulateur contenant encore d'anciennes données obsolètes. Il faut donc être prudent et ne pas oublier d'effacer le Formulateur avant d'entreprendre une nouvelle série de mesures sur des objets différents des précédents. |
Important : Si vous utilisez l'autofocus (cas de photos avec différentes longueurs focales), son initialisation doit précéder la définition des étalons génériques. Faute de quoi ceux-ci risquent d'être erronnés.
Les photos traitées par Piximètre sont issues d'appareils photos numériques ou de caméras sur lesquels l'opérateur peut régler, entre autres, deux paramètres qui influent sur la validité de l'étalonnage :
Un étalon défini sur une image de taille T reste valable sur une image de taille T' de même rapport Q, au coefficient multiplicateur KT = T'/T prêt qui définit l'homothétie entre les deux images. Autrement dit, KT peut être affecté à chacune des deux composantes x et y de l'image et donc à leur résultante, l'étalon.
Dans le cas où Q est différent d'une image à l'autre, la transformation de longueur n'est plus identique sur leurs deux axes, il n'y a pas d'homothétie entre elles et l'étalon ne peut être appliqué valablement.
Lorsqu'un étalon générique est appliqué à une image, l'analyse des paramètres R et T (résolution et taille) permet de déterminer s'il y a homothétie ou non entre cette image et celle qui a permis la définition de l'étalon et, si oui, de calculer de facteur de grossissement global K = KT x KR à appliquer à l'étalon.
Le voyant général du Mesureur matérialise la compatibilité de l'image sélectionnée avec l'étalon générique choisi :
Un clic de souris sur ce voyant fait apparaître une bulle informative, de la couleur du voyant, qui explicite le cas si besoin est. Dans l'exemple ci-contre, en haut, la bulle est verte comme le voyant. Cela signifie que l'image sélectionnée est compatible avec l'étalon générique choisi. Les mesures peuvent valablement être effectuées. Le texte rouge précise ici que la série (bleue : les deux images sont bleues) comporte une autre image pour laquelle l'étalon n'est pas compatible. | ![]() ![]() Figure 2 : la bulle informative. |
Dans l'exemple en dessous, la bulle est rouge comme le voyant. Cela signifie que l'image sélectionnée est incompatible avec l'étalon générique choisi. Le texte apporte les précisions nécessaires. Ici, les rapports de tailles sont différents, ce qui justifie le feu rouge. De plus la résolution res=(0 x 0) de l'image signifie que les métadonnées en sont absentes (on peut en avoir confirmation en observant la barre de statut sous l'image ; si c'est le cas elle comporte des champs non renseignés). L'image a probablement été trop fortement compressée. Son étalonnage est nécessaire pour pouvoir effectuer des mesures valables.
Lorsque le cas se présente, la bulle informative rouge n'apparaît spontanément qu'une première fois pour attirer l'attention de l'utilisateur. Ensuite un clic de souris sur le voyant est nécessaire pour la faire apparaître.
Un premier clic de souris sur une image pose le premier point d'un nouvel axe. Relâcher le bouton et déplacer la souris vers la position du second point. L'axe est matérialisé durant cette opération et suit le mouvement de la souris. Un second clic pose le second point de l'axe qui se fige alors. Sa longueur calculée est affichée juste à coté de ce second point si la demande en a été faite (voir onglet Paramètres). La couleur de cette information est ajustable via le menu contextuel. Durant le déplacement de la souris à la recherche du second point, il est possible de faire varier le zoom de l'image ainsi que le positionnement latéral de celle-ci, par action sur sa vignette. Ce mécanisme assure une grande précision du pointage et permet, là où c'est nécessaire, de tracer des axes de grande longueur (par exemple lors de l'étalonnage où des axes plus grands offrent une plus grande précision, dès lors que l'on reste dans la zone de linéarité de l'image). Les très petits axes, de l'ordre de quelques pixels, ne sont pas acceptés. Il faut zoomer pour effectuer le tracé de très petits objets. Lorsqu'un objet à mesurer est vu parfaitement de profil, c'est à dire qu'il n'y a aucune ambiguïté sur son contour, ses deux axes peuvent être tracés, qui mesurent sa longueur et sa largeur. Leur couplage est matérialisé par un point bleu dessiné sur l'image comme le montre la figure 4 ci-contre. Les deux dimensions, correctement évaluées, apparaissent dans les colonnes X et Y de la grille de saisie du Formulateur. | ![]() Figure 4 : Tracé d'axes perpendiculaires. |
Lorsque l'axe en cours de tracé coupe perpendiculairement un premier axe, leur point d'intersection se matérialise en rouge (figure 4). Il faut donc systématiquement rechercher ce point rouge afin de s'assurer de la perpendicularité des axes qui mesurent deux dimensions d'un même objet. Le couplage des axes s'effectue automatiquement.
![]() Figure 5 : Activation de la détection orthogonale sur l'onglet Paramètres. | Lorsque la fonction de détection orthogonale est activée (comme indiqué ci-contre, sur l'onglet Paramètres du Formulateur), le couplage orthogonal devient automatique lorsque deux axes se coupent. Le curseur de la souris devient captif et ne peut plus sortir de la trajectoire orthogonale imposée. Il est cependant possible de désactiver ponctuellement cet automatisme en maintenant appuyée la touche Ctrl du clavier. Symétriquement, lorsque la fonction est désactivée, cette touche Ctrl l'active tant qu'elle reste appuyée. Penser à lâcher Ctrl avant de marquer le point sous peine de lier un nouveau segment à la suite. Ctrl est une touche magique qui possède plusieurs autres fonctions. |
En mode de sélection automatique des axes, le plus grand des deux représente la longueur, l'autre la largeur.
En mode de sélection manuelle des axes, Piximètre demande à l'utilisateur de spécifier la nature du premier des deux axes tracés. L'utilisateur indique s'il s'agit d'une longueur ou d'une largeur. Piximètre déduit automatiquement la nature du second.
Le menu contextuel permet également de changer à postériori la nature d'un axe en spécifiant explicitement "Longueur" ou "Largeur". Dans le cas où deux axes sont couplés, le changement de l'un provoque le changement de l'autre.
Lorsqu'un axe a été ainsi spécifié, l'élément correspondant du menu contextuel est coché. Une nouvelle action sur cet élément du menu annule la spécification d'axe.
Il est possible également de tracer des axes isolés, c'est à dire non couplés, comme il en existe sur la figure 1. Ils permettent d'améliorer la précision des calculs de longueur ou de largeur en augmentant le nombre de mesures. Toutefois ces axes isolés ne sont pas comptés dans le calcul du rapport Q = longueur / largeur, qui n'est effectué que sur des axes couplés, c'est à dire appartenant à un même objet.
Le menu contextuel de l'image (clic droit de la souris) permet, si nécessaire, d'établir ou de supprimer un couplage. Le curseur doit être placé sur le point de couplage. Lorsqu'un couplage est supprimé, les deux axes en intersection deviennent des axes isolés et sont traités comme tel.
Le traitement des axes isolés est activé par l'utilisateur sur l'onglet Paramètre. Lorsque la case n'est pas cochée, les axes isolés ne sont pas traités par le Formulateur. | ![]() |
Lorsqu'un objet ne se présente pas parfaitement de profil, il peut être impossible d'évaluer son contour réel avec précision et, dans les cas les moins difficiles, une dimension seulement peut être mesurée. C'est un axe isolé qui est alors tracé sur l'image, comme en montre aussi la figure 1.
Lorsque le traitement des axes isolés n'est pas activé par l'utilisateur, seuls les axes couplés participent au calcul final. Les axes isolés sont ignorés (figure ci-contre, au-dessus, les couples sont en vert. L'échantillon comporte ici deux mesures pour chaque dimension). Lorsque le traitement des axes isolés est activé par l'utilisateur, tous les axes non nuls participent au calcul de chacune des dimensions (figure ci-contre, en-dessous, l'échantillon comporte quatre mesures pour l'une des dimensions et deux seulement pour l'autre). Redisons que dans ce second cas, seuls les couples participent au calcul du rapport des dimensions Q=L/l. Notons que ce principe s'applique également au fonctionnement de Piximètre en mode "Numérique". |
Le placement automatique des axes isolés, comme longueur ou comme largeur, est réalisé en fonction de la distance de leur longueur à la moyenne des longueurs de chaque colonne X ou Y. Par exemple, sur la figure 1, les axes isolés de longueur 12,39, 11,93 et 12,63 sont placés automatiquement dans la colonne des Y dont ils sont plus proches de la moyenne que de celle de la colonne des X.
![]() Le palpeur en action | Dans certains cas, comme sur l'exemple de spore virguliforme à gauche, la géométrie de l'objet à mesurer ne permet pas de tracer directement les deux axes rectangulaires qui l'encadrent. Le palpeur de Piximètre est alors une aide précieuse qui permet d'approcher au mieux les dimensions réelles. Le palpeur est un axe temporaire, rectangulaire à l'axe en cours de tracé. Sa grande taille permet le contact précis avec les points de l'objet à mesurer. Par ailleurs, la loupe sur l'image permet de modifier ses dimensions. Pour faire apparaître le palpeur, maintenir la touche "Shift" (ou Maj) du clavier enfoncée durant le tracé du second point d'un axe (sur la figure ci-contre, il apparaît à l'extrémité de l'axe bleu). |
Piximètre couple automatiquement les axes qui sont en intersection, comme il vient d'être expliqué ci-dessus. Mais il n'est pas toujours possible de tracer deux axes en intersection sur l'objet à mesurer. C'est le cas, par exemple, d'objets tels que celui figuré ci-contre. Le Calculateur reçoit ses mesures sous la forme de deux axes isolés, comme le montre ce tableau : Il ne peut donc pas valablement calculer leur rapport Q = X / Y. Pour que ce calcul soit possible, il est nécessaire de coupler les deux axes. Piximètre offre la possibilité de déplacer des axes sur leur image, sans bien entendu changer leur longueur !
| ![]() Les deux axes ne se recouvrent pas ![]() Le petit axe est glissé vers le haut |
Et la réponse du Calculateur vient, qui permet alors le calcul du rapport cherché :
Piximètre permet de tracer des axes non linéaires comme le montre la figure ci-contre. Le grand axe curviligne de la figure est obtenu par une succession de petits segments linéaires tracés en maintenant la touche "Ctrl" appuyée. Le tracé prend fin lorsque cette touche est relâchée. Sur la figure en dessous on a tracé un axe sur une carte représentant un parcours. Le tracé est réalisé comme pour un axe curviligne. Ici l'image a été étalonnée grâce à l'échelle 300 m. Les axes non linéaires sont une généralisation des axes gérés par Piximètre. Ils sont traités de la même façon que les autres, tant numériquement que graphiquement. Le menu contextuel, activé par un clic droit de souris, permet, si besoin est, de supprimer un segment d'extrémité (le premier ou le dernier) dès lors que le curseur s'approche suffisamment de l'un d'eux. Posé ailleurs sur l'axe, il permet de supprimer intégralement celui-ci, comme un axe linéaire classique. Cette facilité d'action sur les segments d'extrémité est surtout intéressante au cas où le dernier segment tracé serait surnuméraire. | ![]() Mesure à l'aide d'un axe curviligne. ![]() Mesure d'un parcours. |
Il peut arriver qu'un axe ne soit pas tracé exactement à la place où il devrait l'être par suite, par exemple, d'une erreur de pointage ; avec pour conséquence qu'il ne possède pas la bonne longueur et introduit alors une erreur dans les mesures. Dans ce cas, deux solutions existent : effacer l'axe (curseur au voisinage de l'axe + clic droit et menu Effacer l'axe) puis le retracer, ou bien reprendre son tracé et le rectifier directement, sans l'effacer.
Pour rectifier un axe il suffit d'approcher le curseur de l'une de ses extrémités tout en maintenant la touche "Ctrl" appuyée. Le curseur change de forme et prend celle-ci qui permet de saisir l'extrémité en question.
A cet instant précis, sans relâcher Ctrl appuyez sur le bouton gauche de la souris. Le curseur change à nouveau et reprend sa forme initiale (une croix). On entre dans le mode standard de tracé d'axes. Celui-ci prend la couleur bleue et suit les déplacements de la souris tant qu'on maintient son bouton gauche appuyé.
Deux actions sont alors possibles :
Tous les axes tracés sur les images sont ainsi rectifiables à tout moment, qu'ils soient linéaires ou non.
De la même façon que l'on retrace une extrémité d'un axe linéaire, il est possible de modifier un point de jonction de deux segments d'un axe non linéaire. Approchez le curseur du point de jonction et procédez comme ci-dessus. Les deux segments continus sont alors retracés.
![]() L'axe pointé passe en jaune. | Lorsque le curseur de la souris s'approche suffisamment d'un axe ou d'un segment d'axe non linéaire avec la touche "Ctrl" appuyée, le curseur de souris change et prend la forme d'une main comme il a été dit plus haut. A ce moment un clic gauche maintenu visualise l'axe sur fond jaune dans la grille du Formulateur, comme le montre la figure ci-contre. |
Sur cet exemple l'axe de longueur 12,41 est pointé par l'utilisateur. Il est en intersection avec un autre axe de longueur 24,97. En intersection avec plusieurs axes il serait visualisé plusieurs fois. Ce lien entre axe physique et valeur numérique permet une vérification aisée qui améliore la saisie des données.
Actions | Comment faire |
Repérer un axe dans la grille du Formulateur. | Ctrl + approcher la souris de l'axe jusqu'au moment où le curseur change de forme et prend celle d'une main. Clic gauche de souris enfoncé, l'axe apparait sur fond jaune dans la grille du Formulateur qui se positionne automatiquement pour le visualiser. |
Tracer un axe non linéaire. | Poser le premier point sur l'image. Maintenir la touche Ctrl appuyée et poser successivement les autres points. Lâcher la touche Ctrl pour poser le dernier point. |
Déplacer un axe sur l'image. | Ctrl + approcher la souris de l'axe jusqu'au moment où le curseur change de forme et prend celle d'une main. Clic gauche de souris enfoncé, déplacer l'axe jusqu'à la position souhaitée. Lâcher. |
Placer un fichier de mesures dans la grille du Formulateur. | Depuis l'explorateur Windows, sélectionner et glisser le fichier de mesures sur la grille du Formulateur. |
Modifier un axe déjà tracé sur l'image. | Ctrl + approcher la souris de l'extrémité de l'axe à modifier. Le curseur change et prend la forme d'un cadre de sélection. Clic gauche pour saisir cette extrémité et la déplacer vers l'endroit souhaité. Lâcher. |
Inverser localement la fonction automatique de tracé des axes orthogonaux. | Lorsque la fonction est activée (onglet Paramètres du Formulateur), Ctrl appuyée la désactive à l'intersection des axes en cours de tracé. Dans le cas contraire, Ctrl appuyée active la fonction. Lâcher Ctrl avant de marquer le point sous peine de lier un nouveau segment à la suite. |
Afficher le Palpeur durant le tracé d'un axe sur l'image. | Tracer normalement le premier point de l'axe puis maintenir Shift (Maj) enfoncée durant le déplacement de la souris vers le second point souhaité. Le Palpeur apparait sous le curseur. Clic gauche pour marquer le point. |
Déplacer l'image dans le Mesureur. | Shift + déplacement de la souris sur l'image, clic gauche enfoncé. |
Chaque image ouverte dans Piximètre peut afficher une échelle de longueur comme celle qui est représentée, en rouge, sur la figure 5 ci-contre. Elle se situe dans le coin inférieur gauche de l'image. Comportant des objets homogènes, par définition, toutes les images d'une même série sont automatiquement affectées de la même échelle. Un clic droit sur une image de la série donne accès aux paramètres de son échelle que l'utilisateur peut ainsi régler en fonction de ses besoins :
L'ensemble de ces paramètres est appliqué à toutes les images de la série. | ![]() Figure 5 : Échelle et ses paramètres. |
![]() Figure 6 : Etiquettes d'axes. | Les étiquettes d'axes sont les dimensions qui sont indiquées à proximité des axes tracés sur les images. Elles sont affichables ou non (onglet Paramètres : "Afficher la longueur des axes"). Leur couleur et leur taille sont ajustables grâce au panneau de réglage qui est activé par le menu contextuel : Clic droit de souris sur une image puis "Définir les étiquettes" (figure 6 ci-contre). La couleur des étiquettes est reportée sur toutes les images ouvertes dans le Mesureur. Le curseur "Taille des étiquettes" permet de faire varier la taille des caractères, en plus ou en moins, autour de la valeur centrale 1.0. La taille réelle des caractères inscrits sur les images exportées est aussi fonction de la taille de ces dernières : lorsque leur largeur est comprise entre 2048 et 4096 pixels la taille des caractères est multipliée par 2. Au-delà, elle est multipliée par 2,4. |
Fondamentalement, Piximètre assure la mesure de couples d'axes correspondant donc seulement à deux dimensions de l'espace (longueur x largeur ou longueur x épaisseur par exemple). Comme on vient de le voir ci-dessus, il ventile automatiquement les mesures dans l'une ou l'autre dimension en fonction de leur valeur ou des prescriptions de l'utilisateur. S'il n'est pas possible de mesurer simultanément les trois dimensions d'un objet, il est cependant aisé de mesurer une dimension seule (la troisième par exemple) en forçant toutes les mesures dans une seule et même colonne de la grille de saisie du Formulateur . Vous aurez auparavant pris soin de cocher le choix "Traiter les axes isolés" sur l'onglet Paramètres du Calculateur.
Il existe deux manières de procéder.
Une première méthode, la plus ancienne, consiste à tracer un axe quelconque (un seul par série d'images) dont la longueur soit très éloignée des valeurs à mesurer, soit très supérieure au maximum, soit très inférieure au minimum. Toutes les valeurs mesurées ensuite tomberont alors automatiquement dans une seule colonne. La figure 7 ci-contre montre une telle opération où il s'agit de mesurer la hauteur des aiguillons de spores : la colonne de gauche porte les mesures valides tandis que la colonne de droite a été forcée par le tracé d'un très petit axe de longueur 0,04 bien inférieure aux valeurs à mesurer. Les valeurs nulles (en particulier ici le 0,00 en face du 0,04) ne sont évidemment pas prises en compte pour le calcul. On aurait obtenu un résultat similaire en traçant un très grand axe sur l'image, mais dans ce cas les colonnes X et Y auraient été inversées. Pour tracer un très grand axe ou un très petit, il peut être nécessaire de réduire ou d'agrandir l'image à l'aide du zoom. La formule dimensionnelle donne ici la longueur des aiguillons des spores : 1 - 1,2 µm ; Me=1,1. | ![]() Figure 7 : Mesure d'une seule dimension. |
La version 5.8 de Piximètre a introduit une nouvelle méthode plus directe, via le menu contextuel, pour ne mesurer qu'une seule dimension (figure 8) :
![]() Figure 8 : Passage en mode unidimensionnel par le menu contextuel. Le menu contextuel ouvert sur une image du Mesureur (clic droit) permet de spécifier que la série courante, la rouge sur cet exemple, est à traiter comme une série à une seule dimension. C'est à dire que tous les axes tracés sur l'ensemble des images rouges seront considérés comme indépendants les uns des autres et automatiquement envoyés dans la colonne des X du Formulateur. Les séries sont automatiquement en mode bidimensionnel au démarrage de Piximètre. |
Une série est caractérisée par sa couleur : toutes les images d'une série possèdent la même couleur. Changer la couleur d'une image c'est la placer dans une autre série.
Il peut être utile de travailler et de comparer entre-elles plusieurs séries de mesures. Pour ce faire il faut affecter une couleur différente aux images de chaque série. Par exemple une série rouge (toute ses images auront la couleur rouge) et une série verte (toutes ses images auront la couleur verte).
Piximètre peut gérer simultanément jusqu'à quatre séries (rouge, verte, bleue et noire).
Les quatre séries sont affichées ensemble dans le Comparateur. Le Formulateur, quant à lui, affiche la formule dimensionnelle de la série correspondant à l'image sélectionnée dans le Mesureur.
Lorsque plusieurs séries sont présentes dans le Mesureur une flèche apparait comme indiqué sur la figure ci-contre. Un clic de souris sur cette flèche permet, si nécessaire, de permuter circulairement la couleur des séries. La verte devient rouge, la bleue devient verte, etc. Le Formulateur et le Comparateur reflètent cette permutation. | ![]() |
Le processus d'exportation d'images est détaillé ici.
Si la Mémoire active est enclenchée lors de la réouverture d'une image, celle-ci s'affiche dans le Mesureur exactement telle qu'elle était lors de sa fermeture antérieure (sous réserve que la Mémoire active était aussi enclenchée à ce moment-là). Cependant, lors de sa première ouverture, aucune information antérieure n'est évidemment disponible pour cette image. Ni, en particulier, la valeur du zoom appliqué pour la présenter, qui est fixée par défaut à 1.0. Cette valeur peut être redéfinie pour obtenir automatiquement une nouvelle présentation plus conforme au souhait de l'utilisateur :
La valeur du zoom est enregistrée et sera appliquée à l'ouverture de toute nouvelle image ainsi qu'à la réouverture d'une ancienne avec Mémoire active non sélectionnée. Notez cependant que la présentation des images ne sera conforme que dans la mesure où elles possèdent les mêmes dimensions que l'image qui a permis de définir le zoom par défaut. |
Pour en terminer avec la fonction de mesures sur images, revenons encore sur le menu contextuel, actionné par le clic droit de la souris posée sur une image, qui permet :
Notez que certains éléments de ce menu ne sont actifs que s'ils ont un sens. Par exemple, les deux éléments "Imposer..." ne sont actifs qu'au voisinage d'un axe, la permutation ne l'est que sur le point de couplage de deux axes, etc.